28 mars 2022

Marion LEGOUY

 Grande Charpente

L’art est un tissage/métissage dans le temps.L’art c’est la vie. La

vie, les expériences, les nourrissements qui se font à la croisée

des évènements, des chemins, des invitations et des rencontres.

Exister c’est créer, créer un environnement propice, le partager,

voire le réparer, le ravauder, le monter, démonter, remonter autrement....

Exister, c’est vivre au présent qui (p)répare l’avenir. La

Grande Charpente est issue d’une série peinte sur une actualité

déjà ancienne des pages du « Monde », marouflées sur bois. C’est

une vue sur la charpente de mon atelier. La hotte n’est plus, elle

a été déposée et remplacée par une couverture mieux adaptée

à l’usage des lieux. Des branches, traces d’une installation ancienne,

épousaient les lignes de la charpente, j’ai recouvert d’une

fine couche d’encre l’inscription à la craie qu’il y avait sur la hotte

« Il n’y a pas d’ailleurs où guérir d’ici ». Et pourtant ça affleure, ça

insiste, ça palpite, c’est là, ça existe.










Louise DUCROCQ

 Métamorphoses / Graphs / Variations /
Mutations… / Résister / … Ou se dissoudre


Le salut de l’humanité et sa survie sont liés

à une transformation radicale,

la métamorphose. Le probable est la désintégration.

L’improbable mais possible est la métamorphose. »

Edgar Morin,

Université populaire de L’Humanité,

le 2 mars 2011






Katia CALISI

 Combat de Jacob avec l’ange Bleu / …Rouge / …Or /
Juste un pas de côté / Le signe de l’Ange /
Le signe distinctif


Mes réalisations, photos, peintures,

entre figuration allusive et abstraction symbolique,

accompagnent mon cheminement spirituel.

À l’écoute de la voix de l’âme,

je tente d’en exprimer ses empreintes intimes.

L’art comme nécessité impérieuse de tracer ma propre voie…

laisser traces pour exister ?






Isabelle VIDEAU

 Le monde englouti

« Le temps n’est pas moins pollué que l’espace :

je viens de passer un sale quart d’heure. »

Roland Topor

Comme c’est un travail à la fois figuratif et surréaliste,

on devine la non-chalance de deux femmes face à un déluge

ou peut-être à l’émergence d’un nouveau.




Fabienne TEYSSIER-MONNOT

Parasite nourricier / Chien d’eau /

Carte mentale


Trois entités sculptées portent les traces de l’élément d’origine, l’eau.

Dépendant, échoué, à la merci de l’environnement, quelques spasmes

laissent sentir le potentiel de vie du parasite nourricier (1) Naissance

des ouvertures. Ensuite vient le déplacement, étape majeure pour

parcourir le monde et y survivre. Chien d’eau (2) Puis l’expérience devient

mentale, foyer d’une organisation constamment remaniée. Une

carte mentale (3) source d’énergies premières. Projection de partie de

soi, arrachement, cicatrisation et fluidité des formes interagissantes.

Je travaille la matière quelle qu’elle soit, je la détourne parfois,

je vais la creuser pour la faire vivre autrement.

Je sculpte pour pouvoir jouer avec la lumière

et vivre pleinement les trois dimensions.

Le geste est précieux dans mon travail également,

il me permet de rejoindre le corps et l’esprit

mais c’est jamais gagné. C’est d’ailleurs un beau moteur de vie

qui me tient sur ce fil que je tisse chaque jour.





DORCE

 Le fil de ma vie

Je récupère les rebuts industriels, de vieux outils oubliés,

le fer a béton tordu de chantiers ouvriers

pour les ré-assembler avec un regard décalé.






Bénédicte TANCREZ

 Palabrer / Danser / Se donner / Croire /

Prendre racine / Être au monde / Se lancer

Mes pièces naissent d’un déclic, l’idée d’une création

germe à partir d’un petit rien : un mot dans une conversation,

une attitude dans la rue, un dessin dans une flaque d’eau,

une situation. Il peut se passer des mois entre l’idée

et le début de la mise en oeuvre.

J’y pense, j’essaye de réfléchir aux aspects techniques,

aux difficultés, je fais des croquis.

Puis, un jour, je me lance et l’idée prend forme.




Exposition collective "exister"

Exposition Collective 2022

"exister"


du 12 avril au 29 avril 2022
Vernissage le 12 avril  partir de 18h30

à la maison du citoyen à Fontenay-sous-bois
16, rue du révérend père Aubry
avec le collectif OHÉHO






Les événements












Mise en place du projet impliquant un large panel d’artistes, du Collectif
ou ayant déjà fait partie du Collectif à l’occasion d’autres événements,
et d’autres artistes voulant s’impliquer à nos côtés.

Il s’agira de réunir des artistes de toutes disciplines, autour d’un thème commun,

« Exister »

Choisi en 2019 au cours de rencontres entre artistes du collectif.
Le projet sera à construire
avec les artistes à partir de la proposition initiale.

A l’issue de plusieurs ateliers de travail, auxquels ont participé
plasticiens, musiciens, peintres, poètes, 
sculpteurs, photographes et céramistes, Ohého !

Collectif des Artistes de Fontenay a choisi ce thème
pour l’exposition collective, estimant que « exister »
avait bien à voir intimement avec le processus de création artistique.

La liberté artistique implique que chacune et chacun
puisse interpréter ce thème comme elle ou il l’entend,
dans les champs artistiques de son choix, affectifs, sociaux, etc.

Exister, co-exister, résister,

faites comme bon vous semble,

pourvu qu’exister

soit votre fil d’Ariane

et l’essence de votre projet.



Projets d'installation graphique vocal...

 Artistes :

Sabine Barthélémy, Sabine Triomphe, Patrice Cazelles, Adriana Tobon, Karine Leroy,

Olivier James, Sébastien Dumont, Camille Daroussin, Patrick Diquet, Odile Grippon,

Louise Ducrocq, Ludovic Nollet, Agnès Bennetot, Sophie Préveyraud, Nadège Courtois,

Anne Sophie Menet,  Eric Lorenz, Dana Radulescu, Isabelle Baudesson,

Luc Arrignon, Marie Heyraud, Elie Bouisson, Hélène Sainz, Hederth Bautista, 

4 mars 2021

APPEL à PALABRE



Il vous suffit de nous laisser vos palabres sur l'existence
en commentaire sur cette page

1 mars 2021

Odile GRIPPON

  Nature Morte

Sur les traces de Niki de Saint Phalle :

« Il existe dans le coeur humain un désir de tout détruire,

détruire c’est affirmer qu’on existe envers et contre tout ».


Françoise et Solange vont réaliser en direct une Nature Morte.

(spectacle vivant)








Sabine BARTHELEMY

 Nature Morte

Sur les traces de Niki de Saint Phalle :

« Il existe dans le coeur humain un désir de tout détruire,
détruire c’est affirmer qu’on existe envers et contre tout ».


Françoise et Solange vont réaliser en direct
une Nature Morte (spectacle vivant).











28 févr. 2021

Nadège COURTOIS

Egalités aux couleurs non politiques /  

covid et réappropriation des espaces
par les animaux / activités libres / penser /
s’exprimer / lire / dessiner / danser /
s’informer / jouer / apprendre


Exister vraiment, même, après des confinements successifs

et la peur d’un virus : la démarche collective

prend vraiment sens autour de la pratique artistique essentielle

pour se sentir vivre, observer, mesurer,

souligner les formes qui nous entourent.







 

Karine LEROY

Lilith and Co


« Les Vieux rêves virevoltent encore avec malice

Et les Anciens mondes sont à peine engloutis

Des Ombres planent encore sur le Jardin des Délices

Et Lilith n’est pas tout à fait endormie… »







 

Sébastien DUMONT



La Machine à prendre le Temps

à accélérer au montage des mouvements et actions réalisées
au ralenti, créant ainsi une accélération de l’environnement
dans lequel évolue le protagoniste.
de la lenteur. Il trouve son sens également dans les performances

« La Machine à prendre le Temps » est une série de courtes vidéos
mettant en scène un personnage dans divers lieux et situations

où le temps s’affole autour de lui. Le procédé utilisé consiste

Ce projet suggère ainsi l’urgence de ralentir en faisant l’éloge

elles même, réalisées au ralenti dans l’espace public, seul ou en groupe.






 

Anne-Sophie MENET

Reliance, Résiliance


Depuis 2019, j’intègre des élèments de nature (bois, racines...)
à mes sculptures en terre. Le lien et les racines se mêlent.
Le fil sort du papier et de l’atelier et va rejoindre les racines :

le land art s’impose comme une évidence. Les installations
mélant nature (le bois) et culture (le fil) parlent toutes à leur manière
de réparation  du lien : à soi, à l’autre, aux élèments de nature.


Les racines que je crée, recrée ou consolide, les fils que je déploie,

sont des actes de réparation : des témoignages de résilience.





 

Dana RADULESCU

Mouvement

J’étudie le mouvement, la danse, pour signifier le partage,
la rencontre. La technique de la gravure me permets
de jongler avec plusieurs matrices et créer de multiples
combinaisons et jouer avec les mêmes formes,
en réalisant diverses compositions. Comme une partition musicale.

Le corps humain, les animaux, les végétaux se combinent,

se confondent , au point de leurs ressemblances
et de leur harmonie.






Patrick DIQUET

Course en avant / Exode arctique /

Débandade / Panique / Les moments de la vie


Après avoir réalisé plusieurs sculptures

sur le mouvement dans l’immobilité, mon travail actuel

interroge le monde au travers de sculptures

de groupes d’individus confrontés à des évènements.







Sabine TRIOMPHE

Cellule


«Exister» : c’est vivre.
Nous sommes fait de chair et de sang;

Mon travail a cherché la quintessence invisible
de ce flux vital pour tenter
de lui donner une expression picturale.




Hederth BAUTISTA

1. The seed 2. Resistance to death

3. The Offspring 4. Restitution I 5. Restitution II


Toujours intéressé par les traits du visage,
j’explore les expressions du regard et les créatures
anthropomorphes en utilisant le crayon et le papier.
Depuis deux ans je travaille l’huile sur toile
avec des couleurs terreuses qui imite
 à la fois la nature et la peau humaine.




Patrice CAZELLES

LA POÉSIE VOUS EMMERDE


Les photos collages dessins mettent en scènes

des énoncés triviaux sur la poésie. C’est le rapport entre l’énoncé
et sa mise en situation, toujours décalée, transgressive
ou drôle qui fonde la démarche. «Exister»,
dans le sens de la poésie, c’est «faire», agir, réagir en tant qu’artiste
dans les situations les plus incongrues,
les moins attendues Ici la poésie s’occupe de tout et surtout
de ce qui ne la regarde pas et de fait elle «vous emmerde»
et n’entend pas être réduire  à l’image un désuète qu’on en sait... 







Ludovic NOLLET

Aqua-Ba Ashanti / B. Chanelle / C. Santa /

D. Ysa Bella « White Lake 1969 » / Gabriella-Natividad


Très figuratives au commencement, mes sculptures

sont devenues totalement imaginaires, alliant ma conception,

mon ressenti du végétal, de l’architectural et du musical…

Une sorte de « quête » de la féminité,

ce que je nomme la Féminitude.

Enfin, une place essentielle faite au Vide.

On peut dire que ces sculptures sont pleines de vide.

Je considère le vide comme une matière à part entière

et un élément constitutif de mes pièces.






 

Agnès BENNETOT

Fière de l’être /

Une femme / Une artiste / Une âme


C’est une quête, un cheminement :
le mien, mais pas si personnel qu’il n’y parait.

Il y a 3 niveaux, 3 étapes, du terrestre vers le spirituel,
du visible à l’invisible, de l’extérieur vers l’intérieur.








Adriana TOBON

Série : Bac ou la vie ailleurs


La couleur a toujours été au centre ma quête
esthétique. Les formes particulièrement sinueuses, 

configurent les personnages de mes tableaux.

L’acrylique sur bois, sur carton et sur toile

sont les territoires de mes représentations.




Camille DAROUSSIN

L’Existence des fils


Exister c’est tout à la fois
Sentir notre exception  et Porter notre semblance

Incarner le soi et Faire corps avec l’autre

Prendre chair et Être mu par le trait

Habiter un volume et  Éprouver le vide


Dans L’Existence des fils, l’idée est de témoigner
de cette confrontation perpétuelle entre le soi et le nous,
entre le plein et le vide, entre la force du nombre
et la fragilité de chacun.







FLASH

Exposition collective "exister"

Exposition Collective 2022 "exister" du 12 avril au 29 avril 2022 Vernissage le 12 avril  partir de 18h30 à la maison du citoyen à...