Solidarites nouvelles pour le logement

Être chez soi : habiter, danser, s’exprimer

œuvres de Dana Radulecu

& film de Sebastien Dumont

Dans le cadre de l’accompagnement auprès des locataires de

SNL, nous avons voulu réfléchir avec les personnes sur la question

d’habiter : habiter son corps d’abord, habiter sa maison,

habiter aussi son quartier, sa ville. Autour d’un travail avec une

chorégraphe, Barbara Falco, des ateliers de danse se sont constitués

et Dana Radulescu en a rapporté des traces avec ses dessins

prélevés lors des séances, où bénévoles et locataires se retrouvaient.

Par ailleurs une récolte de paroles autour de la question

« qu’est ce qu’être chez soi », auprès de locataires, bénévoles ou

personnes d’ici ou d’ailleurs invite chacun à penser à cette notion

d’habiter, d’être chez soi » - Un travail de vidéo réalisé avec Sébastien

Dumont rassemble ces deux années d’expériences collectives

dans son film “Dansons toits et moi”.

Isabelle BAUDESSON

Filer le temps 

Improvisation en duo de contrebasse et harpe celtique

Catherine FELIX

 La silhouette humaine

La silhouette humaine sous toutes ses formes,
est souvent un élément essentiel de mes compositions,
mais elle n’est pas recherchée en tant que telle.

Ainsi pas de thématiques particulières, mais par contre
des séries, des variations sur un sujet : des silhouettes au loin,
des visiteurs dans les villes, dans les musées, des promeneurs,
des travailleurs,… des objets insolites dans des lieux improbables,
des façades, des murs habités, « graffés ».

Dimitri KOZUB

Flora / Roux / La bâche blanche /

Escargot cosmique / nu

Je recherche un chemin
entre virtuel et réel.

Franck NICLAUSSE

Structurer - Destructurer / Tour carrée

Contrarier la nature en toute bienveillance,

changer ses codes structurels, un exercice

qui me permet de jouer

avec les lois esthétiques de la nature,

offrant une lecture différente de ses diversités.

Federico VELEZ

elle & lui

J’explore le monde de la sculpture de façon autodidacte. Mes

sculptures allient figuratif et hommage à la femme et au

couple. A travers l’art, il a trouvé son chemin de vie, une manière

de se connecter profondément avec les autres, de faire

partager aux autres sa vision du monde.

Sabine / Odile / Patrice & Sébastien

 « L’Enclos »

Une performance avec Sabine Barthélémy, Camille Daroussin,

Odile Grippon, Patrice Cazelles et Sébastien Dumont

Dans l’enclos nous cherchons à expérimenter, à vivre et représenter

les tensions nées de la vie sociale (l’autre) et l’intime créatif.

En Math / Physique ont dirait que Sabine est une « fonction » de

Patrice. et réciproquement avec en contre-point pour spatialiser

cette énigme la danse ralentie (Slow motion) de Sébastien Dumont

et le jeu d’Odile. Le but étant de résoudre une inconnue : exister.

Christine VALLS

Qu’est-ce qu’exister ?

Les réponses sonores d’enfants.

Donner la parole aux enfants,

du plus petits aux plus grands,

qu’ils puissent exprimer librement

leur définition d’exister.

Valérie DINTRICH BUISSON

A la tienne !

« Je t’offre un verre d’eau glacée

Ne le bois pas distraitement

Il est le fruit d’une pensée sans virement »

Chanté par J. Beaucane

Installation de 12 dessins formats raisins

et quelques petits à côtés.

Elie BOUISSON

Carrés de feuilles

J’ai commencé à coudre la matière à portée de main.
Les feuilles du parc en haut de chez moi.
Il y a différents arbres, différentes sensations.

Dans le salon, les feuilles piquées à vif
dégagent un parfum d’herbe coupée.

La couture est longue. Je ne sais pas quand je vais m’arrêter.
C’est peut-être ce qui me pousse à continuer.

Sophie PRÉVEYRAUD

Divine existence 2.2

Un faux vitrail sur fond d’enseigne publicitaire comme écrin

pour cette vierge à l’enfant revisitée et son enfant en autonomie.

À l’heure de la technologie, de l’individualisation, des supers héros,

du numérique, de la surpopulation,

de la procréation assistée et des robots humanoïdes…

Le concept de maternité est-il à remettre en question ?

Ces sentiments humains que l’on pense immuables et naturels

sont-ils en cours de mutation ?

Que signifiera «exister» dans le futur ?

Marion LEGOUY

 Grande Charpente

L’art est un tissage/métissage dans le temps.L’art c’est la vie. La

vie, les expériences, les nourrissements qui se font à la croisée

des évènements, des chemins, des invitations et des rencontres.

Exister c’est créer, créer un environnement propice, le partager,

voire le réparer, le ravauder, le monter, démonter, remonter autrement....

Exister, c’est vivre au présent qui (p)répare l’avenir. La

Grande Charpente est issue d’une série peinte sur une actualité

déjà ancienne des pages du « Monde », marouflées sur bois. C’est

une vue sur la charpente de mon atelier. La hotte n’est plus, elle

a été déposée et remplacée par une couverture mieux adaptée

à l’usage des lieux. Des branches, traces d’une installation ancienne,

épousaient les lignes de la charpente, j’ai recouvert d’une

fine couche d’encre l’inscription à la craie qu’il y avait sur la hotte

« Il n’y a pas d’ailleurs où guérir d’ici ». Et pourtant ça affleure, ça

insiste, ça palpite, c’est là, ça existe.

Louise DUCROCQ

 Métamorphoses / Graphs / Variations /
Mutations… / Résister / … Ou se dissoudre

Le salut de l’humanité et sa survie sont liés

à une transformation radicale,

la métamorphose. Le probable est la désintégration.

L’improbable mais possible est la métamorphose. »

Edgar Morin,

Université populaire de L’Humanité,

le 2 mars 2011

Katia CALISI

 Combat de Jacob avec l’ange Bleu / …Rouge / …Or /
Juste un pas de côté / Le signe de l’Ange /
Le signe distinctif

Mes réalisations, photos, peintures,

entre figuration allusive et abstraction symbolique,

accompagnent mon cheminement spirituel.

À l’écoute de la voix de l’âme,

je tente d’en exprimer ses empreintes intimes.

L’art comme nécessité impérieuse de tracer ma propre voie…

laisser traces pour exister ?

Isabelle VIDEAU

 Le monde englouti

« Le temps n’est pas moins pollué que l’espace :

je viens de passer un sale quart d’heure. »

Roland Topor

Comme c’est un travail à la fois figuratif et surréaliste,

on devine la non-chalance de deux femmes face à un déluge

ou peut-être à l’émergence d’un nouveau.

Fabienne TEYSSIER-MONNOT

Parasite nourricier / Chien d’eau /

Carte mentale

Trois entités sculptées portent les traces de l’élément d’origine, l’eau.

Dépendant, échoué, à la merci de l’environnement, quelques spasmes

laissent sentir le potentiel de vie du parasite nourricier (1) Naissance

des ouvertures. Ensuite vient le déplacement, étape majeure pour

parcourir le monde et y survivre. Chien d’eau (2) Puis l’expérience devient

mentale, foyer d’une organisation constamment remaniée. Une

carte mentale (3) source d’énergies premières. Projection de partie de

soi, arrachement, cicatrisation et fluidité des formes interagissantes.

Je travaille la matière quelle qu’elle soit, je la détourne parfois,

je vais la creuser pour la faire vivre autrement.

Je sculpte pour pouvoir jouer avec la lumière

et vivre pleinement les trois dimensions.

Le geste est précieux dans mon travail également,

il me permet de rejoindre le corps et l’esprit

mais c’est jamais gagné. C’est d’ailleurs un beau moteur de vie

qui me tient sur ce fil que je tisse chaque jour.

Bénédicte TANCREZ

 Palabrer / Danser / Se donner / Croire /

Prendre racine / Être au monde / Se lancer

Mes pièces naissent d’un déclic, l’idée d’une création

germe à partir d’un petit rien : un mot dans une conversation,

une attitude dans la rue, un dessin dans une flaque d’eau,

une situation. Il peut se passer des mois entre l’idée

et le début de la mise en oeuvre.

J’y pense, j’essaye de réfléchir aux aspects techniques,

aux difficultés, je fais des croquis.

Puis, un jour, je me lance et l’idée prend forme.

Odile GRIPPON

  Nature Morte

Sur les traces de Niki de Saint Phalle :

« Il existe dans le coeur humain un désir de tout détruire,

détruire c’est affirmer qu’on existe envers et contre tout ».

Françoise et Solange vont réaliser en direct une Nature Morte.

(spectacle vivant)

Sabine BARTHELEMY

 Nature Morte

Sur les traces de Niki de Saint Phalle :

« Il existe dans le coeur humain un désir de tout détruire,
détruire c’est affirmer qu’on existe envers et contre tout ».

Françoise et Solange vont réaliser en direct
une Nature Morte (spectacle vivant).

Nadège COURTOIS

Egalités aux couleurs non politiques /  

covid et réappropriation des espaces
par les animaux / activités libres / penser /
s’exprimer / lire / dessiner / danser /
s’informer / jouer / apprendre

Exister vraiment, même, après des confinements successifs

et la peur d’un virus : la démarche collective

prend vraiment sens autour de la pratique artistique essentielle

pour se sentir vivre, observer, mesurer,

souligner les formes qui nous entourent.